Police, justice, droit.

Ressources en ligne.

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Prison.

Informations et données sur la prison.

En France en 2022, environ 3,5 % des personnes détenues sont des femmes. Une population sous considérées par les pouvoirs publics.

Quand ils travaillent, les détenus gagnent très peu (entre 2,25 et 5 € de salaire minimum horaire). L’administration leur fournit 2 repas par jour et un kit d’hygiène minimal. Le reste est payé par le détenu ou ses proches.

À la sortie de prison, les pouvoirs publics se concentrent sur le risque de récidive plutôt que sur les possibilités de réinsertion. Environ 40 % des hommes récidivent contre 25% des femmes.

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Entretien avec Jacques de Maillard sur les violences policières.

Résumé d’un entretien de Weronika Zarachowicz, paru dans Télérama, .

Mots-clés : France, police, violence

Jacques de Maillard est professeur de droit et de sciences politiques à l’Université de Versailles.

Concernant les violences policières, il remarque :

Maillard explique ainsi ce désintérêt de l’opinion :

En France, on a tendance à penser que la confiance accordée à l’administration tient au fait qu’elle est l’administration, et que sa légitimité découle de l’État. Il faudrait lui faire confiance, à elle et à ses cadres, aguerris, formés, républicains, qui sont censés se contrôler et se limiter par eux-mêmes…

C’est une forme d’autojustification de l’institution, qui nous distingue d’autres États de droit démocratiques. Nous sommes un pays de faible tradition libérale, au sens politique du terme, où l’État s’est construit avec peu de contre-pouvoirs externes.

S’agissant de la police et de la gendarmerie, nous tenons pour acquis que l’usage de la force est « proportionné ». C’est très présent dans la position des policiers qui consiste à dire : globalement, la violence ne vient pas de nous, nous ne faisons que répondre à une société qui devient de plus en plus violente.

Cité dans l’entretien, le rapport de l’ACAT (voir Ressources en ligne) note que la doctrine de maintien de l’ordre a changé, passant d’une conception de mise à distance des foules protestataires à une conception où l’on vise les manifestants. En outre, l’exécutif applique désormais sur le terrain une rhétorique de guerre.

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